



Après une défaite difficile à digérer (34-26), les Taureaux comptent prendre leur revanche sur les Lyonnais sur leurs terres. Ce match retour promet des rebondissements et un spectacle sans précédent !
Dans un match, il y a généralement le favori et l’outsider. Mais ce match-là est exceptionnel : il n’y avait ni de favori ni d’outsider ! Même si les résultats précédents de Limoges donnent l’avantage aux Lyonnais (rappel : Limoges avait gagné d’un petit +3 contre Nantes, et avait réalisé un très mauvais début de match contre Versailles avant de revenir dans le match).
Mais V. COTTINEAU, l’un des cadres de SSS Limoges avait confié à Handball Sourds qu’ils sont « toujours certains de pouvoir les battre« . Avait-il tort ? Ou bien au contraire, avait-il vu juste ? En tous cas, ce match est digne d’une belle finale entre deux meilleures équipes Françaises ! Le match commence avec un gros avantage pour les Taureaux; en effet, le gardien phare d’ASS Lyon, A. SANFILIPPO (116 arrêts pour cette saison) est absent de la feuille de match. C’est S. CANDEIAS qui prend sa place. Une autre chance s’offre aux Taureaux : le meilleur buteur du championnat M. HELMSTETTER souffre d’une blessure au genou.
Cependant, on reconnaît la férocité des Lyonnais qui ne relâchent pas du tout face à la deuxième meilleure attaque de la France : on retrouve donc R. BEN NETICHA, auteur de 10 buts. Ses coéquipiers J. NOUARD et V. COTTINEAU ont contribué au score avec 7 buts chacun. Et bien sûr, le dernier élément de la base arrière, J. GOY, a ajouté 4 buts au compteur. N’oublions pas les deux jeunes de l’équipe, B. BRULE et L. BEKIROVIC, qui ont su se rendre utiles avec 4 buts chacun. Derrière eux, F. BOUTAREL a réalisé un travail monstrueux pour pouvoir arrêter les ballons de M. HELMSTETTER, N. AUGUSTE et F. PAUCET.
Les Lyonnais savent que la seule solution pour vaincre les Limougeauds, c’est de réagir rapidement et de mettre plus de buts qu’eux. Pari gagné ?
Le demi-centre talentueux M. HELSMTETTER a brillé une nouvelle fois, malgré sa blessure, avec 11 buts. Il a ainsi permis de par sa tâche en tant que demi-centre à F. PAUCET de mettre 10 buts. Une belle performance. Derrière eux, on retrouve N. AUGUSTE (8 buts) et un P.-L. DUFOUR un peu moins en forme que d’habitude (3 buts). Le vétéran O. MONIN a tenté d’aider le mieux qu’il puisse avec ses 3 buts. Quant au gardien improvisé à la dernière minute, S. CANDEIAS… détrompez-vous, il a réalisé un très beau boulot quand on voit le score final du match : 36-35 pour Limoges ! Quel score très serré !
Malgré la blessure de M. HELSMTETTER, le changement de gardien,… les Lyonnais ont tenu très bon. Et finalement, il avait raison, le Taureau V. COTTINEAU !
Quel match… on espère tous revoir ce genre de match lors des Phases finales, à Montigny-le-Bretonneux, le 4 juin !
Les Troisièmes partent affronter les derniers du Championnat national, à Villepreux, sur un terrain particulièrement glissant. Les Versaillais, enfin au complet, pourraient-ils détrôner les Tigres ?
L’équipe d’OS Versailles a enfin réuni sept joueurs nécessaires – c’est bien la grande première de cette saison – déplorant quand même l’absence d’I. KOITA. R. CYPRES signe son retour après une longue période de blessure. De l’autre côté, on note l’absence de N. EVRARD, I. BRIZARD, S. QUINOU et de M. CRAIPEAU.
Pour rappel, les deux équipes ne se sont jamais affrontés cette année, suite au forfait d’OSV lors du match aller. Mais Nantes est le favori, en raison de ses performances régulières. Mais est-ce le cas dans ce match ?
Le match débute, arbitré par une paire d’arbitres sympathiques et plutôt justes. Premier constat : perte de ballon, glissades,… qui sont en partie des soucis provoqués par le terrain très glissant et peu agréable. Les Nantais jouent collectivement et développent des tactiques afin de marquer des buts comme d’habitude. Mais pendant ce match-là, les Tigres sont comme perdus, déboussolés. Ils parviennent difficilement à concéder des buts. De petit à petit, les tactiques disparaissent pour laisser aux erreurs individuelles comme collectives. Bientôt, il n’y aura plus que des tentatives de but. Cette image est inhabituelle pour une équipe qui a toujours essayé de s’organiser au mieux pour mieux jouer.
Contre eux, les Verts profitent de ces erreurs et essayent de gagner des ballons. Mais la vision du jeu d’A. EL MALKI est difficilement suivie par les joueurs : sa vision impose des passes très rapides et courtes. Or, ses joueurs ne parviennent pas à se comprendre et, il arrive souvent que l’un des Verts perde le ballon en pleine passe. Mais l’équipe tient bon. G. MHUN s’impose parfaitement, sauvant énormément de tirs. Son sang-froid lui permet de parer des feintes provoquées par les Nantais. De bloquer les tirs puissants mais imprécis de F. TRAVIER.
Le suspens était présent du début à la fin. Les Nantais comptent surtout sur S. PUGET (8 buts), F. TRAVIER (6 buts) et N. COSTE (6 buts). Leur pivot S. OLLIVIER a apporté une moindre aide avec 3 buts et leur ailier V. TREHIN a complété le score avec ses 2 buts.
Quant aux Verts, c’est encore et toujours A. EL MALKI, à la tête du classement avec 9 buts. Mais T. ANDREIEVITCH et R. CYPRES ont apporté 4 buts chacun. Pour clore, S. WATTEBLED a concédé 3 buts et son coéquipier J. NEVIERE, 2 buts.
Dans le duel de gardiens, c’est clairement G. MHUN qui s’est imposé avec plus de 24 arrêts, dont certains étaient spectaculaires contre les 18 arrêts de J.-J. BRESTIN.
La dernière seconde signe la fin du suspens, c’est donc CSS Nantes qui remporte le duel, sur un score très serré de 22-24.
OS Versailles accueille les Renards pour jouer un match reporté (ndlr : le 5 Mars, le gymnase d’OSV était fermé). Le match se fait à Porte Clichy, un mardi soir. Les Renards démarrent directement sur un match après deux semaines de vacances. Le 5 Avril est un jour chaotique pour les Courtrysiens. Explications.
Avec quelques absences des joueurs cadres signalés à la dernière minute, ASLS Courtry a dû compter sur D. ROCHEBLAVE, qui rejoue malgré la tendinite à l’épaule et quelques jeunes joueurs. Quant aux Versaillais, l’équipe est quasiment au complet mais doit jouer sans M. LATAILLADE et A. EL MALKI. Le match est arbitré par une paire d’officiels dont l’un d’eux sait signer la LSF.
Les Renards vont alors traverser une sale heure face aux Verts : griffures reçues, fautes non signalées, un but qui n’a pas lieu d’être, sanctions injustifiées et une tension insoutenable entre les deux équipes pendant le match. Les Renards insistent clairement sur le fait que l’arbitrage était en faveur des Verts. Mais durant le match, ASLS Courtry n’a pas su saisir plusieurs occasions et n’a pas pu trouver des solutions contrairement aux Verts, menés par I. KOITA, qui aurait réalisé son meilleur match.
Sur le plan offensif, on voit deux différences sur les deux équipes voisines : chez les Verts, il y a une forte concentration de buts sur deux personnes, voire une seule. En effet, I. KOITA a concédé plus que la moitié du total, soit 16 buts pour lui tout seul. Son coéquipier, R. CYPRES, a signé 7 buts. A deux, ils réunissent facilement 23 buts. Le reste de l’équipe a apporté seulement trois buts.
Chez les Renards, il y a une répartition de buts entre joueurs : à la tête, 9 buts de F. HEURTEL mais il est suivi par M. QUAGLIOTTI (4 buts). S. TECHER, X. QUAGLIOTTI et G. ROSSARIE apportent 3 buts chacun et H. DRAME complète le score avec deux buts.
Le score final est de 26-24. La défaite est très difficile à digérer pour les Renards, qui accusent le coup du mauvais arbitrage.
Malgré tout, les Renards s’envolent quand même à Montigny-le-Bretonneux pour les Phases finales pour y affronter les Lyonnais.